Archingeay autrefois
Cette carte postale date de 1904. Elle représente la rue principale en effervescence. Sur le côté, une équipe d’ouvriers prise en plein travail. Un ouvrier armé d’un outil à manche semble frapper un bloc de pierre. Arrivé en renfort, un collègue pousse une brouette pour transporter les matériaux. En arrière plan, une troupe d’Arcantois intrigués regarde avec attention l’avancée de travaux.
Le réseau communale français s’étend sur 700.000 km dont le notre. Aujourd’hui, l’entretien de ces voies incombe à la commune qui en assure le bon fonctionnement. Actuellement, des travaux d’envergure sont en cours pour la réfection du réseau d’eau et d’électricité. Cela engendre temporairement quelques perturbations sur le réseau routier.
A ce jour, 5 arrêtés municipaux ont été établis visant à réglementer la circulation le temps de la remise en état de la voirie.
Bien que la compétence relève des municipalités, il n’en a pas été toujours ainsi. Avec la loi de 1890, l’État consacre durablement les communes dans leur rôle d’autorité organisatrice de la distribution de l’eau. Les mairies peuvent dès lors disposer des moyens accrus.
Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, des compagnies privées accompagnent le développement du réseau d’eau potable. Dès lors, l’histoire de la gestion de l’eau en France est marquée par la coexistence d’une gestion assurée par les communes et syndicats intercommunaux et une gestion déléguée à des entreprises privées.
Aujourd’hui, le rendement de l’eau potable sur l’ensemble du territoire est estimé à 76%, ce qui signifie que 24% de l’eau captée se perd au cours de son acheminement et jusqu’au robinet, soit près d’un milliard de litres d’eau annuels. Cette eau est facturée à l’usager.
Une autre raison de réaliser des travaux d’entretien, à la fois écologique et économique.
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