Cette nouvelle édition, après 2 ans d’absence nous aura permis de nous retrouver. Une soixante de personnes présentent pour célébrer cette 22ème fête des voisins.

Une fête née d’une tragédie

En 2000, Anastase Périfan, conseiller municipal parisien, crée avec d’autres la Fête des voisins. Il en a eu l’idée après avoir découvert une femme âgée morte dans son appartement depuis quatre mois. “Derrière l’épaisseur de nos murs, il y a de la solitude” déclare son fondateur.

Au terme de 20 ans d’existence, la Fête des Voisins comptabilise désormais 9 millions de participants dans tout l’Hexagone tandis que lors de sa première édition en 1990, elle avait réuni seulement 10 000 habitants de 800 immeubles.

Une fête pour créer du lien

Parmi les participants, on compte également des jeunes et des enfants. Les plus petits ont pu apprécier de jouer dans le parc. Notre fête fut l’occasion pour les néo-Arcantois de rencontrer les habitants de longue date. Cela nous a permis de mieux connaître celles et ceux que l’on croise parfois le matin ou le soir lorsqu’ils vont au travail. Il faut dire que nos vies trépidantes laissent peu de place au voisinage. Il en résulte une distance avec ces personnes pourtant si proches.

Sans parler des personnes isolées et qui ont peu d’interactions sociales. Cela renforce également notre sentiment d’appartenance dans notre village riche d’histoire dont le cœur bat au rythme de celui de ses habitants.

Un évènement bien organisé

Le barbecue en self-service a permis à chacun de cuire ces aliments, inaugurant ainsi la saison des grillades. Encore un endroit où l’on pouvait échanger avec ses voisins. La nuit venue, ce coin chaud réchauffa les grilladins. Remercions au passage nos amis de l’ACCA qui nous ont prêté ce matériel.

La soirée s’est bien vite passée et il fallait déjà se quitter.  A noter également le civisme des participants car le lieu fut rendu sans dégradation aucune, ni oublie de déchets.

Espérons que cet événement est le prémisse d’autres manifestations festives dont nous avons tant besoins.